Chambers est une série Netflix à tendance thriller qui a été créée par Leah Rachel. Uma Thurman (Kill Bill) joue dedans.
Résumé
La vie de Sasha change du tout au tout le jour où son cœur s’arrête alors qu’elle était prête à avoir sa première relation sexuelle avec son aimant petit ami. On lui en greffe un nouveau et la vie repart, mais reprendre contact avec la famille de la donneuse n’était peut-être pas être une bonne idée.
Haletant et presque pas trop cliché
Dès le premier épisode, j’ai été prise dedans. Ce n’est pas que je suis tombée amoureuse d’un personnage comme souvent, non, c’est que c’est bien raconté. Si l’histoire n’est jamais vraiment très originale, elle traite son propos avec sérieux et conviction, ce qui fait qu’on se laisse happer par les évènements si on ne se défend pas trop. En plus, la série ne commet pas l’erreur de tomber dans certains clichés trop usés pour plaire à un public consommateur de films et de séries à gogo (même s’il y en a, des clichés).
Vrais gens
Les acteurs ont une peau avec des cicatrices et des pores (pas sur-maquillée ou retouchée), ils ont des corps variés, des poids et des formes de poitrine différents, bref ce sont des vrais gens. C’est directement ce qui m’a marqué en commençant la série. Quand on compare à la série Riverdale où tout est tellement lisse et parfait (gens, acteurs, vêtements, etc…), là on a quelque chose de beaucoup plus organique, et c’est idéal pour s’attacher aux protagonistes et ça semble une bonne image à montrer aux jeunes (cible de la série). En plus les relations entre eux sont complexes et pas superficielles.
Du côté des acteurs, même si j’ai eu du mal à être convaincue par Sivan Alyra Rose (Sasha) par moment, j’ai trouvé que l’interprétation des différents personnages sonnait personnelle et juste.
Beaux panorama et la famille
Le fond de l’histoire à lieu dans une Amérique désertique aux longues routes à numéro. Il y a tout un propos sous-jacent sur les différences riches/pauvres, blancs/indiens qui est intéressant et à le mérite de nous faire découvrir des morceaux de cultures différentes.
En parallèle et au delà des histoires de fantômes/mémoire cellulaire/psychopathologie, ce qui est montré sur la famille sonne assez bien. Les deux familles dans lesquelles évolue notre héroïne semblent être à l’opposé l’une de l’autre, et pourtant, on découvre petit à petit les nœuds et secrets de famille qui pèseraient lourds sur les épaules de n’importe qu’elle adolescente.
En gros
- La série ne révolutionne rien,
- Mais elle interpelle notre âme d’enquêteur paranormal sur un fond de tribus Indiennes et désert rouges.
- Et les acteurs sont convaincants et donnent à voir des gens qui ressemblent à des gens.
Bref, J’ai AIMÉ la série : Chambers.