Rilakkuma et Kaoru est une série Netflix toute mignonne et japonaise réalisée en stop motion. C’est produit par Dwarf studios, réalisé par Masahito Kobayashi et scénarisé Naoko OGIGAMI.
Résumé
Ça parle d’une jeune femme (Kaoru) solitaire et rêveuse. Elle habite au dernier étage d’un petit immeuble au propriétaire amical, avec Rilakkuma : un ours en peluche brun qui dort tout le temps, Korilakkuma : un ours blanc plus petit qui est espiègle et gourmand et Kiiroitori : un poussin tout jaune qui piaille pas mal et semble être le seul qui s’occupe de faire le ménage. D’où viennent ces drôles de colocataires ? Personne ne semble le savoir, et ce n’est pas vraiment important au fond.
Kawaii (mais pas que)
C’est le premier mot qui vient à l’esprit devant ces tableaux adorablement mignons que nous dépeint cette série. Le fait que ce soit filmé en stop motion donne une allure de maison de poupée à l’ensemble, mais aussi une certaine bizarrerie qui donne un ton vraiment unique à la série et qui n’est pas sans rappeler l’étrange noël de Monsieur Jack (réalisé entièrement en stop motion).
Un peu de zen dans ce monde de brute
Kilakkuma (ou Kirakkuma) est un mélange entre les prononciation des mots zen et ours en japonais. Ce n’est donc pas pour rien que le ton de la série est aussi posé. Les épisodes sont pleins de poésies, mais pas gnangnans pour autant puisqu’ils évoquent des thèmes profonds susceptibles de parler à tous (la solitude, le fait de grandir, les jours de pluie…). C’est super positif et ça invite à apprécier les petites choses, pour un effet feel good au top !
Japoneries, oh oui !
La série est aussi une très jolie vitrine qui nous donne à voir tout un tas d’objets japonais. Mais elle n’en fait pas des caisses en mode explication et tutoriel. C’est juste posé là, et c’est beau et on en fait ce qu’on veut.
Produit dérivé
À la base, Rilakkuma est une création de Aki Kondo, employée de San-X, une société spécialisée dans le développement de personnages Kawaii. Cette grosse peluche brune au caractère relaxe est d’abord apparu dans un livre d’image, pour ensuite se décliner sur tout un tas de support (peluches, objets, vêtements…).
Si on est en droit de se demander si la série n’est pas qu’une grosse pub destinée à exporter la grosse peluche mignonne dans le reste du monde, sachez qu’elle ne peux en aucun cas être réduite à ça, même si c’était le cas. La réalisation en stop motion, son ton unique, les personnages attachants, ses sujets évoqués, tout participe à la création d’une série originale qui vous marquera.
Au final
Cette série aux épisodes regardables le temps d’un trajet de bus sait vraiment se démarquer des autres et saura vous procurer un sentiment de bien-être durable.
En tout cas moi, J’ai (vraiment) AIMÉ la série : Rilakkuma et Kaoru.