The Book of Ivy est un roman dystopique d’Amy Engel (c’est son premier roman). Il est sorti en 2015.
Résumé
Ivy Westfall vient du côté de la ville où l’on ne mange pas forcément à sa faim, où l’on a pas vraiment de jolie maison, et où on l’on apprend à rester à sa place. Elle doit se marier aujourd’hui même avec Bishop Lattimer, qui habite pour sa part dans les quartiers riches, dans lesquels on mange des fraises sans trop se soucier de leur provenance et où on a des serviteurs pour nettoyer chez soi. Dans un monde ravagé par les guerres atomique et par l’homme, le mariage arrangé est de mise, et c’est dans une société totalitaire et cruelle que la jeune fille à grandi. Et son rôle est de tuer son futur mari, qui est le fils du président à vie. Peu importent ses sentiments, peu importent ses doutes car par cet acte, elle rendra le monde bien meilleur qu’il ne l’est ; en réalisant sa part du contrat, elle aidera son père à accéder au pouvoir pour enfin établir une démocratie juste et morale.
1 – Un récit classique qui fonctionne
L’histoire est vraiment classique et on s’attend aux évènements qui surviennent, ou du moins on est pas surpris, mais cela n’enlève rien au charme du livre. C’est un bon roman dystopique actuel qui se lit vite et auquel on accroche, l’auteure allant droit au but, écrivant dans un présent agréable à lire.
2 – Des petits airs de Shôjo (manga pour fille)
La relation entre Ivy et Bishop prend beaucoup de place dans le récit et a des airs de Shôjo (comme He is a Beast, te souviens-tu ?). En lisant, les nombreux passages basés sur les jeune mariés, mon cœur battait plus vite, je retenais mon souffle, je frissonnais.
3 – Les thèmes sérieux abordés simplement
Mais si le roman est simple et à son côté gnangnan (franchement, pas trop), il parle de sujets importants et réalistes qui sont très justement traités. Des thèmes sont abordés d’une manière accessible à tous et avec douceur comme par exemple :
- l’amour conditionnel au sein de sa famille (alors qu’il « devrait » être inconditionnel)
- les idées reçues et façonnées par les autres (notamment par notre famille)
- l’importance de construire son opinion propre
- l’importance aussi d’apporter des solutions ou au moins d’en proposer aux situations problématiques
- ou même sur le fait de rester un individu à part entière même dans le cadre d’une relation amoureuse
Pour finir
C’est un roman qui ne te décevra pas si tu es attiré par les dystopies. Son écriture simple et classique en fait une valeur sure, et sa manière d’aborder des sujets actuels et sérieux avec tranquillité et sans prétention rend le tout vraiment frais et charmant. The Book of Ivy : à lire quand vous avez des a priori sur le mariage arrangé.
Un commentaire sur “The Book of Ivy (Amy Engel) : récit classique, shôjo et thèmes sérieux.”